Psalmi, 150
Le Psalmiste invite à louer le Seigneur sur divers instruments, à cause de sa grandeur et de sa puissance infinie.
[1] Alleluia. Louez le Seigneur dans son sanctuaire 1 ; louez-le dans le firmament de sa puissance 2. •
Dans son sanctuaire ; littéralement, selon les Septante et la Vulgate, dans ses saints lieux ; ce qu’on traduit ordinairement par sanctuaire ; le mot hébreu correspondant signifie, entre autres choses, sainteté, lieu saint, sanctuaire, temple. D’un autre côté, le ciel est appelé quelquefois le lieu saint de Dieu. Comparer à Ps. 19, 7 ; 103, vv. 2, 12.
Le firmament de sa puissance ; c’est-à-dire le firmament, où il fait surtout éclater sa puissance. Or, le firmament est synonyme de ciel, puisqu’on lit dans Gn. 1, 8 : "Dieu nomma le firmament, ciel."
Le dernier des psaumes n’est qu’une magnifique doxologie dans laquelle le Psalmiste invite triez fois, en comprenant dans ce nombre l’alleluia initial et final, à louer Dieu dans le temple,
Verset 1 : à cause de sa grandeur,
Verset 2 : avec toute sorte d’instruments de musique, versets 3 à 5 (?). La synagogue compte, d’après Ex. 34, 6-7, treize attributs de Dieu. Kimchi dit que les treize louanges du Psaume 150 correspondent à ces treize attributs.
[2] Louez-le pour ses actes éclatants ; louez-le selon l’immensité (la multitude) de sa (ses) grandeur(s). •
[3] Louez-le au son de la trompette ; louez-le sur le luth (psaltérion) et (sur) la harpe. •
[4] Louez-le avec (sur) le tambour(in) et en chœur ; louez-le avec (sur) les instruments à cordes et avec (sur) l’orgue. •
[5] Louez-le avec des (sur les) cymbales retentissantes ; louez-le avec des (sur les) cymbales d’allégresse. •
[6] Que tout ce qui respire (esprit 2) loue le Seigneur. Alleluia. •
Le psautier tout entier se termine par ce trait admirable qui le résume si bien : "Que tout être qui respire loue le Seigneur ! Alleluia !"
Esprit ; ce qui a vie, ce qui respire.