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Livre de Job, 25

Baldad soutient que l’homme ne peut, sans présomption, prétendre se justifier devant Dieu.


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[1] Baldad le Suhite parla ensuite en ces termes :

show note 1

IIIe discours de Baldad, chapitre 25.

show note 2

Au lieu de répondre à Job, il parle comme s’il n’avait rien entendu et ajoute seulement au discours d’Eliphaz quelques mots courts et solennels sur l’incompréhensible majesté de Dieu et le néant de l’homme. Devant Dieu, les créatures les plus saintes ne sont pas pures. Il veut faire entendre par là à Job qu’il ne peut être pur lui-même devant Dieu, versets 2 à 6. C’est le dernier mot de ses amis. Sophar n’intervient plus.

[2] La puissance et la terreur appartiennent à Dieu ; il (à celui qui) fait régner la paix dans ses hauts lieux.

show note 1

Qui établit ; qui entretient cette harmonie et cet ordre admirable qui paraît dans ses lieux élevés, dans les cieux qui lui appartiennent.

[3] Peut-on compter le nombre de ses soldats 1 ? et sur qui sa lumière ne se lève-t-elle pas ?

show note 1

Ses soldats ; c’est-à-dire tous les corps célestes, ou, selon d’autres, les anges.

[4] L’homme comparé à Dieu peut-il être justifié, et celui qui est né de la femme paraîtra-t-il pur ?

show note 1

Tout ce qu’il y a de plus saint, de plus beau dans le ciel, et de plus parfait sur la terre, n’est qu’imperfection, que faiblesse devant Dieu.

[5] La lune même ne brille pas, et les étoiles ne sont pas pures devant ses yeux ;

[6] combien moins le sera l’homme qui n’est que pourriture, et le fils de l’homme, qui n’est qu’un ver ?

Job, 25