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Isaïe

L'Ecclesiastique

Jérémie

Observations préliminaires sur les livres prophétiques I. Les prophètes, dont les écrits forment une des parties les plus importantes de la Bible, étaient dans l’Ancien Testament des messagers extraordinaires de Dieu, qui s’appliquaient entièrement à diriger le peuple, sous le rapport religieux. Ainsi leurs prophéties, qui se rapportent principalement aux Juifs, ou aux nations étrangères, ou enfin au Messie, avaient pour but de faire croire à la révélation par laquelle Dieu voulait conduire les hommes au salut, de perpétuer parmi les Juifs la connaissance du vrai Dieu, de prédire le Messie, et d’annoncer la religion qu’il venait établir ; de maintenir l’observation exacte des lois de Moïse, et de conserver les mœurs parmi ce peuple si enclin à l’idolâtrie et aux désordres monstrueux qui en sont la suite inévitable. Les quatre premiers sont appelés grands, parce que leurs prophéties sont plus étendues ; et les douze autres sont nommés petits, parce qu’ils ont moins écrit que les premiers. II. Dieu se révélait à ses prophètes médiatement, c’est-à-dire en se servant du ministère des anges, ou immédiatement, et dans ce dernier cas, la révélation était extérieure ou intérieure. Dans la révélation extérieure, Dieu faisait entendre une voix qui apprenait au prophète soit ce qu’il avait à dire ou à faire, soit ce qu’il devait arriver ; ou bien il le lui retraçait par des signes symboliques. La révélation intérieure avait lieu pendant que le prophète était livré au sommeil, ou ravi en extase, ou agité d’une émotion extraordinaire, qui le mettait comme hors de lui-même, ou bien lorsqu’il était éveillé, et qu’il jouissait paisiblement de l’usage de ses sens. Or, durant le sommeil, les révélations divines se faisaient aussi de plusieurs manières ; car c’était tantôt par des représentations énigmatiques et symboliques, tantôt par des manifestations claires et intelligibles en elles-mêmes ; tantôt enfin le prophète voyait et entendait en songe un ange, un homme ou Dieu même qui lui parlait. Dans l’extase, le prophète voyait également et entendait des choses dont il conservait le souvenir, et qu’il manifestait ensuite lui-même. Quand il se trouvait sous l’empire de l’émotion extraordinaire dont nous venons de parler, il se sentait violemment agité, et son imagination s’échauffait tellement alors, qu’il n’était plus le maître de ses pensées, ni de ses paroles, mais qu’il ne pouvait que prêter sa langue ou sa plume à l’Esprit-Saint qui l’animait et qui lui faisait prononcer ses oracles avec une force extraordinaire et une sorte d’emportement. C’est cette espèce de révélation qu’il faut entendre, lorsque l’Ecriture dit en parlant d’un prophète que l’Esprit du Seigneur l’a envahi, l’a saisi : Irruit super eum Spiritus Domini ; et lorsque Jérémie s’écrie : "Mon cœur a été brisé au milieu de moi ; tous mes os ont tremblé ; je suis devenu comme un homme de condition ivre, et comme un homme du peuple rempli de vin, à cause du Seigneur et à cause des paroles saintes." (Voir Jr. 23, 9. Comparer à Jr. 20, 7-8) Enfin Dieu se révélait intérieurement à ses prophètes réveillés et jouissant du plein et libre usage de leur raison, en éclairant leur entendement d’une vive lumière, et en excitant fortement leur volonté à manifester les vérités qu’il leur communiquait. Ainsi l’état des prophètes, quand ils recevaient les révélations divines, quoique différent de leur état naturel, n’avait cependant rien de commun avec l’extase, ou plutôt la démence et la fureur délirante des devins du paganisme, qui était purement artificielle, produite par des excitants naturels ou par l’opération des démons. D’où il suit que l’extase des prophètes hébreux était un état surnaturel, et celle des païens un état contre nature. III. Il y a ordinairement dans les prophéties deux sortes d’événements : les uns prochains et les autres éloignés ; mais le prophète les décrit indistinctement, selon qu’ils se présentent à son regard prophétique. Il passe de l’un à l’autre sans en avertir ; il s’arrête même quelquefois davantage sur les événements les plus éloignés, quand ils sont plus importants ; et pour l’ordinaire, il les représente obscurément, tandis qu’il montre plus clairement et plus distinctement les événements prochains. Ajoutons qu’il lui arrive aussi de représenter comme déjà accomplis des faits qui ne doivent l’être que dans un temps à venir. De là vient le passage rapide d’un temps du verbe à un temps différent, et quelquefois dans la même phrase. Ainsi on voit fréquemment un parfait ou un plus-que-parfait à côté d’un futur ou d’un présent. Nous avons cru devoir dans notre traduction nous conformer le plus possible à ces variations ; on en comprend aisément le motif. La Vulgate reproduit très souvent les idiotismes de l’hébreu, au lieu de se conformer au génie de la langue latine, et cela non seulement pour la signification et la construction des mots ; mais encore pour l’emploi des différents temps des verbes. Elle mêle le sens littéral et le sens métaphorique, et elle attribue à l’un ce qui appartient à l’autre. Nous ferons encore remarquer qu’on rencontre dans beaucoup de phrases, au lieu d’un nom de personne ou de chose précédemment exprimé, le pronom qui le représente. Or, pour éviter la confusion et même des faux sens dans notre langue, nous avons dû quelquefois substituer le nom lui-même au pronom qui le représente. J.-B. GLAIRE. Isaïe INTRODUCTION Isaïe, en hébreu, Yescha’yahu (Jéhova sauve), était fils d’Amos, et d’après une tradition rabbinique, neveu, par son père, du roi Amasias. Il était originaire de Juda et habitait Jérusalem. Il passa sa vie dans la capitale, au centre même de la vie politique et religieuse de Juda, et non dans un village perdu, comme son contemporain Michée, ni errant çà et là, dans toute la Palestine, comme Elie et Elisée, ou prenant soin de ses troupeaux, comme Amos, le berger de Thécué. C’est le premier prophète vivant dans la cité sainte, dont les écrits nous soient restés. Il prophétisa sous les rois Ozias, Joathan, Achaz et Ezéchias. Sa première vision eut lieu l’année de la mort d’Ozias (758) ; la dernière prophétie de lui, dont nous connaissions la date, est de la quatorzième année d’Ezéchias (712), voir Isaïe, chapitres 36 à 39. On croit qu’il vécut jusque sous le règne de Manassé, qui le fit mourir par le supplice de la scie. Outre ses prophéties, il avait écrit les Annales du roi Ozias, aujourd’hui perdues. Pendant les seize ans du règne de Joathan (758-742), Isaïe parut rarement sur la scène ; aucune prophétie n’est datée de cette époque ; sous Achaz (742-727), il intervint dans une circonstance importante, au moment où Rasin, roi de Syrie, et Phacée, roi d’Israël, menaçaient Jérusalem ; il contribua sans doute efficacement à faire échouer le projet des ennemis ; ce fut surtout du temps d’Ezéchias (727-698) qu’il exerça avec le plus de succès et d’éclat son ministère prophétique. On a soutenu, mais sans preuve, qu’il avait élevé ce saint roi, comme Nathan avait élevé Salomon. Ce qui est certain, c’est qu’il fut son ami et son conseiller. Il ranima son courage pendant une grave maladie, et il releva sa confiance en Dieu, ainsi que celle de son peuple, au moment de l’invasion de Sennachérib. Il sut aussi faire entendre au fils d’Achaz des paroles sévères de la part de Dieu, lorsque ce prince, cédant à un mouvement de vaine complaisance, étala ses trésors aux ambassadeurs du roi de Babylone. A partir de ces grands événements, nous ne voyons plus apparaître Isaïe sur la scène politique. La tradition plaçait son tombeau à Panéas, dans le pays de Basan ; c’est de là que ses reliques furent transportées à Constantinople, en 442, sous le règne de l’empereur Théodose II. Isaïe occupe dans la Bible la première place parmi les prophètes. Ce rang d’honneur lui appartient, non par droit d’ancienneté, ― Joël, Jonas, Amos, Osée, ont vécu avant lui, ― mais par droit de mérite, comme au plus grand de tous, par l’étendue et l’importance de ses révélations, aussi bien que par l’éclat incomparable de son style. Aucun autre prophète n’a embrassé un aussi vaste horizon ni touché à tant de sujets ; aucun autre n’a vu avec autant de clarté et de précision autour de lui et dans le lointain des âges. Il est le grand prophète, comme saint Paul est le grand apôtre. Placé à égale distance, dans le temps, de Moïse et de Jésus-Christ, vivant à une des époques les plus critiques de l’histoire du peuple de Dieu, au moment où la race de Jacob était menacée d’être écrasée entre les deux puissances rivales qui se disputaient alors l’empire du monde, l’Egypte et l’Assyrie, il fut le continuateur de l’œuvre de Moïse, la force et le soutien de son roi et de ses frères, comme le boulevard de leur nationalité. C’est le témoignage que lui rend le Saint-Esprit lui-même dans l’Ecclésiastique. Il prépara en outre, plus qu’aucun autre prophète, l’avènement du Messie. Il a décrit d’une manière si exacte les principales circonstances de la vie de Notre-Seigneur, que saint Jérôme a dit de lui avec raison qu’on devrait l’appeler plutôt un évangéliste qu’un prophète. Le style d’Isaïe est digne de ses prophéties. "Jamais peut-être aucun homme n’a parlé un plus beau langage", a dit Seinecke. Comme tous les génies, il unit la grandeur à la simplicité : rien de plus sublime et en même temps rien de plus naturel, de plus clair et de plus limpide. Son éloquence est pleine de mouvement et de poésie, sans aucun trait forcé ou exagéré ; elle coule à pleins bords, calme et majestueuse, comme un large fleuve, mais sans sortir de ses rives. Isaïe n’a pas des élans de passion comme Joël et Nahum, ses transports ne sont pas impétueux et saccadés comme ceux d’Osée ou d’Amos, et il produit néanmoins une impression plus profonde, parce qu’il sait varier son langage à l’infini et prendre toujours le ton qui convient à son sujet ; tour à tour tendre et sévère ; persuasif et irrésistible, comme une mère, dans ses exhortations ; foudroyant et terrible, comme un juge dans ses menaces. Son style est coulant, rapide, vif, énergique, coloré. Ses transitions, comme en général chez les Orientaux, ne sont pas ménagées ; elles entraveraient sa marche ; il va droit à son but, et les énumérations sont chez lui fort rares. Ce qui le caractérise, c’est la noblesse, l’éclat, la sublimité, mais il réunit à lui seul les diverses qualités que les autres se partagent. David est un poète lyrique dans les Psaumes, Jérémie un poète élégiaque dans ses Lamentations, Ezéchiel un poète descriptif dans ses grandes visions ; Isaïe est tout à la fois un poète lyrique, élégiaque et descriptif. Il excelle dans tous les genres, et quoiqu’on ne puisse l’apprécier comme il le mérite que dans l’original, ses beautés sont telles qu’elles sont encore visibles et saisissantes jusqu’à travers nos traductions décolorées en langues occidentales. Quel tableau plus achevé que celui de la vision du chapitre 6 : "En l’année à laquelle est mort le roi Ozias, je vis le Seigneur assis sur un trône haut et élevé, et ce qui était sous lui remplissait le temple. Des Séraphins étaient au-dessus du trône ; l’un avait six ailes et l’autre six ailes ; avec deux ils voilaient leur face, et avec deux ils voilaient les pieds, et avec deux ils volaient. Et ils se criaient l’un à l’autre : Saint, saint, saint est le Seigneur Dieu des armées, toute la terre est pleine de sa gloire. Et les linteaux des gonds furent ébranlés par la voix des anges qui criaient, et la maison fut remplie de fumée." Le prophète inspiré de Dieu a fait, en quelques coups de pinceau, un chef-d’œuvre où rien ne manque. Aucun poète élégiaque n’a trouvé de traits plus touchants qu’Isaïe, dépeignant dans le chapitre 5 l’ingratitude d’Israël envers son Dieu : Habitants de Jérusalem, hommes de Juda, Jugez vous-mêmes entre moi et ma vigne. Qu’ai-je pu faire à ma vigne que je n’aie pas fait ? etc. L’Ecclésiaste lui-même n’a pas trouvé de termes plus expressifs et d’une mélancolie plus touchante pour décrire la vanité de la vie : Une voix me dit : Crie. Et j’ai répondu : Que crierai-je ? ― Toute chair est de l’herbe Et sa beauté est comme la fleur des champs. L’herbe sèche, la fleur tombe, Quand souffle le vent du Seigneur. Oui, ce peuple n’est que de l’herbe, L’herbe sèche, la fleur tombe, Mais la parole de notre Dieu subsiste à jamais. Toute la seconde partie, du chapitre 40 au chapitre 66, est pleine d’un lyrisme divin. Jamais l’enthousiasme ne s’est élevé plus haut ; Isaïe fait entendre des accents jusque-là inconnus, il exprime ses idées avec un éclat incomparable ; il a des élans superbes ; la richesse de son imagination est inépuisable ; sa palette est chargée des couleurs les plus vives, mais dans ses tableaux, tout est bien fondu, rien ne heurte et ne choque. Lève-toi, illumine-toi (Jérusalem), ta lumière s’avance Et la gloire du Seigneur se lève sur toi. Les ténèbres couvrent la terre, et l’obscurité, les nations, Mais le Seigneur paraît et sa gloire t’illumine… Lève les yeux, regarde de tous côtés : (Les peuples) s’assemblent, ils viennent à toi… Les dromadaires de Madian et d’Epha, Ceux de Saba accourent ; Ils apportent l’or et l’encens, etc. Voir Is. 60, 1-6. Le livre d’Isaïe est une collection de prophéties faites en différents temps et dans des circonstances diverses. Il ne forme donc pas un tout suivi, une composition rigoureusement enchaînée, comme le livre de Job, par exemple ; c’est un recueil, non une œuvre d’un seul jet. Il y a cependant un ordre et un plan dans ce recueil. On distingue deux parties bien marquées dans Isaïe. La première embrasse les trente-neuf premiers chapitres ; elle comprend des oracles composés à des époques diverses et sur des sujets variés, sous les règnes d’Ozias, de Joathan, d’Achaz et d’Ezéchias. La seconde est contenue dans les chapitres 40 à 66 ; elle s’occupe, d’une manière suivie, de l’avènement du Rédempteur d’Israël, elle forme un ensemble complet et coordonné et se rattache étroitement à la première. La première elle-même, quoiqu’elle renferme des morceaux d’époques différentes, ne manque pas d’ordre et d’enchaînement. Les prophéties qu’elle nous a conservées sont classées chronologiquement, non pas toutefois d’une manière rigoureuse et absolue, parce que le prophète a aussi tenu compte de la nature des sujets dans la classification qu’il a adoptée. La lecture des prophéties d’Isaïe est une de celles qui ont toujours été le plus recommandées dans l’Eglise, parce qu’elle est très propre à instruire et à édifier en développant dans les cœurs les sentiments de la foi et de la piété. Quand Saint Augustin, au moment de sa conversion, demanda à Saint Ambroise quel livre il devait lire : Isaïe, lui répondit-il. On peut y puiser un grand nombre d’instructions ; nous allons en indiquer seulement quelques-unes. Toutes les exhortations, tous les conseils d’Isaïe n’ont qu’un but, c’est de faire servir Dieu avec fidélité. Celui qui ne se confie pas en Dieu, mais dans les idoles, celui, pouvons-nous dire, qui viole la loi de Dieu pour satisfaire ses passions, sera un jour confondu. Dieu seul est digne de nos hommages. ― Le culte que Dieu demande est le culte intérieur et non pas seulement l’extérieur. Isaïe, après avoir entendu les Séraphins chanter dans le ciel le trisagion, nous recommande d’honorer la sainteté de Dieu. Nous devons mettre notre confiance en Dieu, dans nos nécessités corporelles aussi bien que dans nos nécessités spirituelles. Le livre d’Isaïe est plein d’enseignements moraux. A cause de l’état de dépravation dans lequel les rois idolâtres avaient fait tomber le peuple, voir Is. 1, 5-6, il condamne le vice plus souvent qu’il ne recommande la vertu, mais la censure qu’il inflige au mal est l’éloge du bien. Il prêche souvent la conversion aux pécheurs, il leur reproche leur ingratitude envers Dieu, le peu de profit qu’ils retirent des avertissements qu’il leur fait donner par ses prophètes, leur luxe effréné, leurs injustices, leur avarice et leur cupidité, leur intempérance, leur orgueil et leur présomption. Il est facile à chacun, en lisant Isaïe, de recueillir et de coordonner une multitude de passages semblables, également utiles pour l’édification personnelle et pour l’instruction des autres. Nous devons d’ailleurs chercher toujours dans ce prophète, même dans les parties historiques et dans les oracles contre les nations étrangères, Jésus-Christ, son Eglise et leur triomphe sur leurs ennemis.

  • Chapter 1

    Ingratitude des Israélites. Menace des vengeances du Seigneur contre eux. Ils sont exhortés à la pénitence. Reproches et menaces contre Jérusalem. Rétablissement de celle-ci.

  • Chapter 2

    Gloire de Jérusalem, où les nations viennent adorer le Seigneur. Maison de Jacob rejetée. Superbes humiliés. Dieu seul est exalté.

  • Chapter 3

    Désolation de Juda et de Jérusalem. Reproches du Seigneur contre les princes de son peuple. Il condamne l’orgueil et le luxe des filles de Sion.

  • Chapter 4

    Suite de la désolation de Juda. Germe du Seigneur en gloire. Restes d’Israël sauvés.

  • Chapter 5

    Ingratitude des enfants d’Israël. Le Seigneur prend la maison de Juda pour juge entre lui et la maison d’Israël. Maux dont les Israélites seront accablés ; ennemis que Dieu suscitera contre eux.

  • Chapter 6

    Isaïe voit la gloire du Seigneur. Le Seigneur l’envoie porter sa parole aux enfants d’Israël et de Juda ; il lui annonce leur endurcissement, et les différentes révolutions qu’ils doivent éprouver.

  • Chapter 7

    Le roi de Syrie et le roi d’Israël se liguent contre Jérusalem. Ils ne prévaudront pas. La vierge enfantera un fils nommé Emmanuel. Maux qui doivent fondre sur Juda.

  • Chapter 8

    Fils qui doit naître à Isaïe. Désolation prochaine des deux royaumes d’Israël et de Syrie. Désolation de Juda. Vains efforts des ennemis de Juda. Le Seigneur devient une pierre de scandale pour les deux maisons d’Israël et de Juda. Désolation du royaume des dix tribus.

  • Chapter 9

    Premiers coups portés sur la maison d’Israël. Délivrance de la maison de Juda. Règne du Messie. Maux qui doivent tomber sur Israël.

  • Chapter 10

    Suite des menaces contre Israël. Assur sera exterminé. Les restes d’Israël se convertiront au Seigneur. Marche d’Assur ; sa défaite.

  • Chapter 11

    Rejeton de la tige de Jessé. Les nations viennent à lui. Restes d’Israël et de Juda rassemblés et réunis.

  • Chapter 12

    Cantique d’actions de grâces sur la délivrance des deux maisons d’Israël et de Juda.

  • Chapter 13

    Ruine de Babylone par les Mèdes et les Perses.

  • Chapter 14

    Délivrance des enfants de Jacob. Ruine du roi de Babylone. Défaite des Assyriens. Menaces contre les Philistins. Promesses en faveur de Juda.

  • Chapter 15

    Vengeance que le Seigneur exercera contre les Moabites. Désolation et ruine de leur pays.

  • Chapter 16

    Agneau envoyé de Moab. Ressource offerte aux Moabites. Défaite de Sennachérib. Nouvel éclat du règne d’Ezéchias. Endurcissement des Moabites ; leur prochaine désolation.

  • Chapter 17

    Ruine de Damas. Désolation de Samarie. Restes d’Israël convertis au Seigneur. Défaite de Sennachérib.

  • Chapter 18

    Malheur à l’Ethiopie, qui croit le Seigneur trop faible pour défendre la maison de Juda. Le peuple de Juda, délivré, viendra offrir des présents au Seigneur.

  • Chapter 19

    Maux dont le Seigneur accablera l’Egypte. Autel dédié au Seigneur dans ce pays. L’Egypte menacée et délivrée. Les Egyptiens et les Assyriens unis dans le culte du Seigneur. Les Israélites se joignent à eux.

  • Chapter 20

    Captivité des Egyptiens et des Ethiopiens.

  • Chapter 21

    Ruine de Babylone. Nuit qui menace l’Idumée. Malheurs qui doivent tomber sur l’Arabie.

  • Chapter 22

    Siège de Jérusalem par les Assyriens. Sobna destitué de son office, et remplacé par Eliacim.

  • Chapter 23

    Humiliation et transmigration de Tyr. Son rétablissement. Elle consacrera au Seigneur le fruit de son commerce.

  • Chapter 24

    Maux qui doivent tomber sur la Judée. Punition de ses ennemis. Rétablissement de Jérusalem.

  • Chapter 25

    Cantique d’actions de grâces sur la délivrance du peuple de Juda. Punition des Moabites.

  • Chapter 26

    Cantique sur la délivrance du peuple de Juda.

  • Chapter 27

    Punition du prince oppresseur des Israélites. Délivrance de ce peuple.

  • Chapter 28

    Ruine du royaume d’Ephraïm. Désolation du royaume de Juda.

  • Chapter 29

    Désolation de Jérusalem et de la Judée. Défaite des ennemis. Rétablissement des enfants de Juda.

  • Chapter 30

    Vaine confiance de la Judée dans le secours de l’Egypte. Rétablissement de Juda. Défaite de ses ennemis.

  • Chapter 31

    Vaine confiance de la Judée dans le secours de l’Egypte. Délivrance de Jérusalem. Défaite de ses ennemis.

  • Chapter 32

    Règne de justice promis à Juda. Désolation de la Judée. Son rétablissement. Ruine de ses ennemis.

  • Chapter 33

    Ruine des ennemis de Juda. Délivrance du peuple. Gloire de Jérusalem.

  • Chapter 34

    Vengeance du Seigneur contre les nations et en particulier contre l’Idumée.

  • Chapter 35

    Rétablissement de la Judée. Biens promis aux fils de Juda.

  • Chapter 36

    Sennachérib marche contre la Judée. Députation de Rabsacès vers Ezéchias. Discours insolent de cet envoyé.

  • Chapter 37

    Consternation d’Ezéchias. Isaïe le rassure. Blasphèmes de Sennachérib. Prière d’Ezéchias. Isaïe lui promet le secours du Seigneur. L’ange du Seigneur extermine l’armée de Sennachérib.

  • Chapter 38

    Maladie d’Ezéchias. Sa guérison miraculeuse. Rétrogradation du soleil. Cantique d’Ezéchias.

  • Chapter 39

    Ezéchias montre ses trésors aux députés du roi de Babylone. Il en est repris par Isaïe.

  • Chapter 40

    Délivrance d’Israël. Voix qui se fait entendre dans le désert. Manifestation du Seigneur, sa grandeur, sa puissance. Bonheur de ceux qui persévèrent dans l’attente du Seigneur.

  • Chapter 41

    Règne du juste. Ses conquêtes. Délivrance d’Israël. Ruine de Babylone. Vanité et impuissance des idoles.

  • Chapter 42

    Caractère du libérateur d’Israël. Félicité des peuples sous son règne. Ruine de Babylone. Délivrance d’Israël. Aveuglement de ce peuple. Sa captivité.

  • Chapter 43

    Conservation et délivrance d’Israël. Le Seigneur est le seul Dieu. Ruine de Babylone. Délivrance et ingratitude d’Israël.

  • Chapter 44

    Rétablissement d’Israël. Le Seigneur est le seul Dieu. Vanité des idoles. Règne de Cyrus. Prise de Babylone. Rétablissement de Jérusalem.

  • Chapter 45

    Victoires de Cyrus, règne de justice. Délivrance d’Israël. Le Seigneur reconnu par les nations. Il est le seul Dieu véritable. Tous les peuples le reconnaîtront ; tout Israël se glorifiera en lui.

  • Chapter 46

    Ruine des idoles de Babylone. Israël protégé du Seigneur. Le Seigneur est le seul Dieu véritable ; tous ses desseins s’accomplissent. Dieu promet le salut à Sion.

  • Chapter 47

    Ruine de Babylone. Punition de sa dureté, de son orgueil et de sa fausse sagesse.

  • Chapter 48

    Reproches contre Israël. Sa délivrance gratuite. Promesse d’un libérateur, c’est-à-dire du Messie figuré par Cyrus. Délivrance d’Israël.

  • Chapter 49

    Le messie rejeté par Israël et renvoyé aux nations. Délivrance d’Israël. Plainte de Sion. Son rétablissement. Ruine de ses ennemis.

  • Chapter 50

    Israël est vendu pour ses iniquités ; Dieu est tout-puissant pour le délivrer. Le Messie exposé aux insultes. Ruine de ses ennemis.

  • Chapter 51

    Rétablissement de Sion. Délivrance d’Israël. Ruine de ses ennemis. Jérusalem consolée.

  • Chapter 52

    Délivrance et rétablissement de Jérusalem. Envoyé qui annonce le règne du Dieu de Sion. Sentinelles qui annoncent le retour des enfants de Sion. Gloire et humiliation du Messie. Le Messie reconnu par les nations.

  • Chapter 53

    Le Messie méconnu par son peuple. Naissance obscure du Messie. Ses humiliations, ses souffrances, sa mort. Sa vie nouvelle, sa longue postérité, les succès de son ministère.

  • Chapter 54

    Jérusalem rétablie ; multitude de ses habitants ; étendue de sa puissance ; alliance du Seigneur avec elle ; magnificence de sa structure ; vains efforts de ses ennemis.

  • Chapter 55

    Tous les hommes sont appelés à la foi et à la pénitence. Dieu miséricordieux et véritable dans ses promesses. Bonheur de ceux qui reviennent à Dieu.

  • Chapter 56

    Bonheur de ceux qui observent les commandements de Dieu. L’étranger et l’eunuque reçus parmi le peuple du Seigneur. Reproches contre les pasteurs et les gardes de Jérusalem.

  • Chapter 57

    Mort du juste. Reproche aux Juifs idolâtres. Retour du peuple de sa captivité. Malheur aux méchants.

  • Chapter 58

    Hypocrisie des Juifs condamnée. Leurs faux jeûnes. Manière de bien observer le sabbat. Récompense de ceux qui l’observent fidèlement.

  • Chapter 59

    Infidélité d’Israël, obstacle à sa délivrance. Vengeance du Seigneur contre Babylone et ses alliés. Délivrance d’Israël.

  • Chapter 60

    Rétablissement de Jérusalem. Les nations se soumettent à elle. Sa gloire, sa joie, ses richesses, sa paix.

  • Chapter 61

    Mission du prophète ou plutôt du Messie. Délivrance et rétablissement d’Israël.

  • Chapter 62

    Zèle du prophète pour Jérusalem. Gloire de Jérusalem. Gardes établis sur ses murs. Paix d’Israël, sa délivrance. Peuple saint. Ville chérie.

  • Chapter 63

    Vainqueur qui sort de l’Idumée tout couvert de sang. Reconnaissance des miséricordes du Seigneur sur Israël. Aveu de l’infidélité de ce peuple. Vœu pour son entière délivrance.

  • Chapter 64

    Vœu pour la délivrance d’Israël. Aveu de l’infidélité de ce peuple. Instance pour son rétablissement.

  • Chapter 65

    Conversion des gentils. Incrédulité des Juifs. Vengeance du Seigneur sur ce peuple. Restes sauvés par grâce. Bénédiction du Seigneur sur ses serviteurs. Nouveau monde. Félicité de Jérusalem

  • Chapter 66

    Temple et sacrifice des Juifs rejetés. Vengeance du Seigneur contre e peuple. Sion enfante un peuple fidèle. Le Seigneur se fait connaître aux nations. Race nouvelle qui subsistera éternellement.