Ezéchiel, 15
Prophétie contre les habitants de Jérusalem comparés au bois de la vigne qui n’est bon qu’à brûler.
[1] La parole du Seigneur me fut adressée en ces termes :
4° Dans le chapitre 15, Jérusalem est comparée à une vigne sauvage dont le bois coupé n’est bon qu’à être jeté au feu.
Disant (dicens). Voir, sur ce mot, Ez. 3, 16.
[2] Fils de (d’un) l’homme, que fera-t-on 1 du bois (de l’arbre) de la vigne, si on le compare à (entre) tous les autres arbres qui sont dans les bois et dans les forêts ? •
Que fera-t-on, etc. Le sens de cette phrase, d’ailleurs très obscure, paraît être, en l’expliquant par l’hébreu : Quel avantage aura l’arbre de la vigne parmi toutes les branches des arbres de la forêt ? Les écrivains sacrés comparent souvent le peuple juif à une vigne ou à un cep, qui, en effet, est d’une grande utilité lorsqu’il porte des fruits, tandis qu’il n’est bon qu’à être jeté au feu, quand il est stérile.
[3] En prendra-t-on du bois pour faire quelque ouvrage, ou en fabriquera-t-on une cheville pour y suspendre un objet quelconque ? •
[4] Voici, on le donne au feu en pâture ; la flamme en consume l’un et l’autre bout, et le milieu est réduit en cendres (brûlante) : sera-t-il bon à quelque chose ? •
[5] Même lorsqu’il était entier, il n’était bon à rien ; combien moins, quand le feu l’aura dévoré et consumé, en pourra-t-on faire quelque ouvrage ?
[6] C’est pourquoi ainsi parle le Seigneur Dieu : Comme le bois de la vigne, que j’ai livré au feu parmi les arbres des forêts, pour être consumé, ainsi je livrerai les habitants de Jérusalem.
[7] Je dirigerai ma face contre eux : ils sortiront 1 d’un (du) feu, et un autre (le) feu les consumera ; et vous saurez que je suis le Seigneur, lorsque j’aurai dirigé ma face contre eux, •
Ils sortiront, etc. ; c’est-à-dire qu’ils sortiront d’un feu pour tomber dans un autre feu qui les consumera.
[8] et que j’aurai rendu le(ur) pays inaccessible et désert, parce qu’ils ont été prévaricateurs, dit le Seigneur Dieu.