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2e Lettre de saint Paul aux Corinthiens, 7

Saint Paul témoigne aux Corinthiens l’affection qu’il a pour eux. Consolation qu’il a reçue de leur part. Double tristesse : heureux effets de celle dont ils ont été touchés. Il les remercie de la bonne réception qu’ils ont faite à Tite.


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[1] Ayant donc, mes bien-aimés, de telles promesses, purifions-nous de toute souillure de la chair et de l'esprit, achevant notre sanctification dans la crainte de Dieu.

[2] Accueillez-nous. Nous n'avons fait tort à personne, nous n'avons nui (corrompu) à personne, nous n'avons exploité personne.

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Donnez-nous place ; c’est-à-dire, ou recevez-nous, accueillez-nous, ou comprenez, saisissez-nous, ou donnez-nous place dans vos esprits à nos avertissements. Comparer à Mt. 19, 11. Le grec et la Vulgate sont également susceptibles de ces diverses interprétations.

[3] Je ne dis pas cela pour vous condamner, car j'ai déjà dit que vous êtes dans nos cœurs à la mort et à la vie.

[4] J'ai une grande confiance (liberté) en vous, je me glorifie beaucoup de vous ; je suis rempli de consolation, je surabonde de joie parmi toutes nos tribulations.

[5] En effet, à notre arrivée en Macédoine 1, notre chair n'au eu aucun repos, mais nous avons souffert toute sorte de tribulations : au dehors des combats, au dedans des craintes.

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En Macédoine. Voir Actes des Act. 16, 9.

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Notre chair, l’homme inférieur, naturel, par opposition à l’esprit, l’homme supérieur, surnaturel.

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Combats, contre les ennemis de l’Evangile.

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Frayeurs, appréhensions, soucis pour les Eglises, spécialement pour celle de Corinthe.

[6] Mais celui qui console les humbles, Dieu, nous a consolés par l'arrivée de Tite ;

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Par l’arrivée de Tite. Voir 2Co. 2, 13.

[7] et non seulement par son arrivée, mais encore par la consolation qu'il a reçue de vous ; car il m'a raconté votre désir, vos pleurs, votre zèle pour moi, de sorte que ma joie a été plus grande.

[8] En effet, bien que je vous aie attristés par ma lettre, je ne le regrette pas ; et si j'en ai eu du regret, en voyant que cette lettre vous avait attristés, quoique pour peu de temps,

[9] maintenant j'ai de la joie, non de ce que vous avez été attristés, mais de ce que votre tristesse vous a portés à la pénitence. Vous avez été attristés selon Dieu, en sorte que vous n'avez reçu de nous aucun dommage.

[10] Car la tristesse qui est selon Dieu produit pour le salut une pénitence stable ; mais la tristesse du siècle produit la mort.

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La tristesse selon Dieu, causée par l’amour de Dieu et de la Justice ; la tristesse du monde, causée par l’amour du monde et par des motifs humains.

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Une pénitence stable, qu’on ne regrette pas : qui procure un éternel contentement.

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La mort éternelle.

[11] Voyez, en effet : votre tristesse selon Dieu, quel empressement elle a produit en vous ; bien plus, quelles excuses, quelle indignation, quelle crainte, quel désir, quel zèle, quelle vengeance 1 ! De toute façon, vous avez montré que vous étiez purs dans cette affaire.

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Vengeance ; c’est-à-dire ardeur à venger le crime de l’incestueux.

[12] Si donc je vous ai écrit, ce n'a été ni à cause de celui qui a fait l'injure, ni à cause de celui qui l'a soufferte, mais pour manifester la sollicitude que nous avons pour vous

[13] devant Dieu. C'est pourquoi nous avons été consolés. Mais, dans notre consolation, nous avons été encore plus réjouis par la joie de Tite, parce que son esprit a été soulagé par vous tous.

[14] Et si je me suis glorifié de vous devant lui, en quelque chose, je n'en ai pas eu de confusion ; mais comme nous vous avons dit toutes choses selon la vérité, de même, ce dont nous nous sommes glorifié auprès de Tite s'est trouvé être la vérité.

[15] Aussi ressent-il dans ses entrailles un redoublement d'affection envers vous, se souvenant de votre obéissance à tous, de l'accueil que vous lui avez fait avec crainte et tremblement.

[16] Je me réjouis de ce qu'en toutes choses je puis me confier en vous.

2e Corinthiens, 7